|
DANS LA MEME RUBRIQUE :
 Sérigraphies d’artistes
LE PIRE EST TOUJOURS A VENIR
Une exposition de Martes Bathori
Hamgrad, Utopia Porcina
EMILE PARCHEMIN
TILO LAGALLA
VERTIGEVISION
|
|
|
|
Dédicace jeudi 22 juin à partir de 18h00.
Vernissage le 22 juin à partir de 18h30.
Du 22 juin au 9 septembre 2006.
(voir l’expo)
Communiqué de presse
Martes Bathori est un artiste polymorphe spécialiste de la multiplication des identités (serait-il un obscur descendant de la mythique comtesse Erszebeth Bathory, goule hongroise qui aimait tant à prendre des bains du sang de ses servantes pubères ?). A la fois sculpteur, créateur de vitraux, auteur, dessinateur, peintre, céramiste... Son œuvre, foisonnante, le mène depuis près de vingt ans en toute discrétion du Pays du Soleil Levant à la Nouvelle York faisant ainsi de lui un artiste au parcours énigmatique.
En 2004, il publie au Seuil « Mister Q. VS Djakarstadt », qui raconte les aventures de Mr Q., un fonctionnaire un peu terne mandaté par la préfecture pour vérifier les comptes de l’administration centrale de Djakarstadt. Il y découvre l’univers d’Utopia Aesthetica, le trust omnipotent de la Freundlich Corporation, où la chirurgie esthétique est érigée en art de vivre incontournable. Pendant sa lutte sans merci pour éclaircir les comptes de cette cité de la perfection, Mr Q. se retrouvera "esthétisé" contre son gré. Entre bagarres, courses poursuites, insecticide et combat de catch, Mr Q. se démènera comme un diable pour échapper à Frau F. et tenter de mener à bien sa mission.
En 2005 Martes Bathori revient avec « Hamgrad, Utopia Porcina », une véritable épopée porcine en près de 100 pages publiée par Les Requins Marteaux.
L’histoire : Le 1er mars 2017, un laboratoire de recherche biologique de la banlieue de Moscou devient le berceau du plus grand bouleversement génétique de tous les temps. Douze porcs, manipulés par des chercheurs aux méthodes fantaisistes et peu scrupuleuses, acquièrent bien malgré eux une autonomie intellectuelle et motrice comparable à celle de l’homme. En quelques semaines, la révolte porcine se répand et les cochons prennent le pouvoir le 25 octobre 2018, date à laquelle ils proclament « l’R.U.G.P. » (République Universelle de la Gente Porcine). Tout cela nous mène en 2019, dans la nouvelle société porcine désormais pacifiée, à la visite horrifiante de la compagnie Speck Ltd qui élève, engraisse, exploite, abat, cuisine et conditionne de la viande humaine, du lait de femme, mais également tous les produits qui peuvent en être dérivés : soupe en boite, aliments pour animaux... Si l’on dit : « Dans le cochon tout est bon ! » les porcs au pouvoir s’emploieront à affirmer à l’humanité la réciprocité d’une telle théorie.
« Dehors, les yeux de l’animal allaient du cochon à l’homme et de l’homme au cochon, et de nouveau du cochon à l’homme ; mais déjà il était impossible de dire lequel était lequel. » Georges Orwell, La ferme des animaux « - 72 avant RUGP », 1945.
Pour la Mauvaise Réputation et en collaboration avec les éditions Les Requins Marteaux, Martes Bathori expose les affiches de propagande et les objets en céramique des ateliers porcins qui sont à l’origine de cette fascinante et hypnotique littérature graphique d’anticipation. Il propose au spectateur une visite guidée du Musée de la Révolution Porcine d’ Hamgrad, la ville aux prodigieux buildings en tire bouchon, une visite gastronomique où l’on assiste à l’inoubliable dégustation des « Gomel-coque à la vodka gavé aux œuvres complètes de Dostoïevsky ». Une terrible et furieuse immersion dans un univers où le porc se considère comme le centre de l’univers, où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux, où le bouillonnement graphique et coloré est saisissant non seulement d’énergie, de vitalité mais aussi de férocité et d’humour.
Quelques éléments biographiques
Né au siècle dernier dans les Carpates Transylvaniennes, Martes Bathori, à l’adolescence, mû par une curiosité bien naturelle à l’encontre d’une civilisation qu’il a bien du mal à appréhender du haut de ses montagnes, gagne les Portes de Fer et remonte le Danube dans les cales d’un minéralier jusqu’à Vienne, où il étudie l’entomologie auprès du professeur Otto von Aschenbecher à la faculté des sciences.
Lassé par les querelles intestines qui gangrènent même l’institution si protégée dont il fait partie, il reprend son périple à contre courant du fleuve jusqu’à sa source au cœur de la forêt noire et s’y installe quelques temps, se nourrissant de gibier et de diverses cueillettes.
Puis il rejoint le Rhin aux contreforts du Drachenfels, séjournant dans diverses ruines haut perchées, pratiquant l’abstinence alimentaire et la méditation.
On signale sa présence parmi les reptiles du jardin zoologique de Rotterdam quelques années plus tard, ainsi que dans les bâtiments abandonnés de la ligne maritime Holland-America sur la Wilhelminakade, jusqu’à ce que leur rénovation l’expulse vers la Ville des Lumières, accroché au boggie d’un train de marchandises.
On peut l’apercevoir ramper, parfois, aux alentours de la gare du Nord, dans les bosquets entourant l’église Saint Vincent de Paul, à la tombée de la nuit.
Expositions personnelles :
2006 : Mix’Art Myrys, Toulouse.
Festival « Des Journées Désinvoltes », Abattoirs de Pau.
Centre culturel de Dieppe.
2005 : Galerie Art’s Factory, Paris.
2004 : Galerie Lavigne-Bastille, Paris.
2003 : Isetan Shinjuku Department Store, Tokyo.
2002 : Château Palmer, Cenon (Bordeaux).
2001 : Galerie Michel Gillet, Paris.
1998 : Hyères Festival de la Mode, Hyères, France.
1997 : Galerie Atsuro Tayama , Paris.
1996 : Galerie Lefor Openo, Paris.
Reflex gallery , Amsterdam.
Ginza Art Space , Tokyo.
Daikoku gallery , Tokyo.
1995 : Neiman Marcus Department Stores, San Francisco, Houston, Los Angeles.
1994 : Perroquet Bleu, Marseille.
Lefor Openo gallery, Paris.
1993 : Reflex gallery, Amsterdam.
Brut de Culture, Paris.
Pin Up Studios, Paris.
1992 : Galerie Michel Gillet, Paris.
1991 : Hotel du Nord Pinus, Arles, France.
Marc & Bengels gallery, Berlin, Germany.
Galerie Pierre Nouvion, Monaco.
1990 : Le Grand Magasin, St Rémy de Provence, France.
Galerie Pixi, Paris.
1989 : Galerie Pixi, Paris, Paris.
Expositions de groupe :
2005 : Festival « Rétine » (Festival des éditions Les Requins Marteaux), Albi.
2003 : « Epouvantails », galerie Fraich’Attitude, Paris ; Potager royal, Versailles.
2002 : « Les Petits Papiers » , centre culturel de Roanne, France.
2001 : Galerie Michel Gillet, Paris.
2000 : Galerie Lefor Openo, Paris.
1999 : Espace Toyota, Paris.
1998 : « 100 C° », friche des Magasins Généraux, Paris 13ème.
1997 : Workshop, Paris.
1996 : Caroussel du Louvre, Paris.
1995 : Galerie Lefor Openo, Paris.
Galerie Pierre Nouvion, Monaco.
1994 : Musée de la Poste, Paris.
L’ « Entretemps », librairie du Bon Marché, Paris.
Musée des Arts Décoratifs, Paris.
1993 : Reflex gallery , Amsterdam.
Salon de Mai, Grand Palais, Paris.
1992 : Reflex gallery , Amsterdam.
1991 : Fondation Cartier , Milano, Italy ; Villa Stück, München, Germany.
Galerie Pierre Passebon, Paris.
1990 : Galerie Pixi, Paris.
Autres collaborations / Travaux de Commande
(sculpture, scénographie, dessin, vitrail, techniques mixtes) :
WILLY WEAR / WILLY SMITH, Paris , London.
BOUSSAC ROMANEX, Paris , Milano.
Centre GEORGES POMPIDOU, Paris.
Marithé & François GIRBAUD, Paris.
VILAC , Printemps & Galeries Lafayette Department Store, Paris.
L’EVENEMENT DU JEUDI , magazine, Paris.
EPAD , Paris La Défense.
KANTERBRAU, France.
Karl LAGERFELD, Paris.
MUSEE des ARTS DECORATIFS, Paris.
CHANEL, Paris.
FNAC, Paris.
JOSE LEVY, Paris.
MAIRIE de PARIS.
ABSINTHE, Paris.
1664, KRONEMBOURG.
LE BON MARCHE, Paris.
TTC, Paris.
PRINTEMPS des ARTS, Festival de Monte-Carlo.
Musée REATTU, Arles.
Musée ARLATEN , Arles.
ARLES PHOTO FESTIVAL, Arles.
MUSEE de la MER, Boulogne sur Mer, France.
VOGUE BAMBINI, Milano (photos : Satoshi Saikusa)
WHISTLES, London.
JOHN LOBB, London.
EDIFICE (BAYCREWS), Tokyo.
35 SUMMERS, Tokyo.
UNITED ARROWS, Tokyo.
ABAHOUSE, Tokyo.
YOSHISHU, Tokyo.
K.A.T., SANEI CORP., Tokyo.
H.P. France, Tokyo.
Bibliographie
> Bande dessinée (texte & dessin), sous le nom de Martes Bathori :
HAMGRAD, UTOPIA PORCINA, édité par Les Requins Marteaux en 2005.
MISTER Q. VS DJAKARSTADT, édité par Le Seuil en 2004.
> Littérature jeunesse (texte & images), sous le nom de Mathias Robert :
SARAH, édité par Le Seuil en 1998.
LA FABULEUSE HISTOIRE D’HECTOR LE TITAN, édité par Le Seuil en 1996.
> Littérature jeunesse (images uniquement), sous le nom de Mathias Robert :
PATAMALAX, édité par Point de Suspension en 2000.
FRITES & FRITOUILLES, édité par Point de Suspension en 2000.
GRATIMAGIX, édité par Point de Suspension en 2000.
> Graphisme (texte & images), sous le nom de Mathias Robert :
MATHIAS ROBERT TOUT NU, édité par Moreno en 1999.
|
Courrier 
