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du 5 février au 20 mars 2010 Une exposition de CAROLINE SURY Vernissage le jeudi 4 février à partir de 19h par Florence BEAUGIER,
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Née en 1964 à Laval, Caroline Sury est diplômée de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux en 1989. L’année suivante, elle part vivre à New York où elle réalise des illustrations pour la presse et entame une série de portfolios sérigraphiés Dog Time, suivi de Scènes de cirque aux éditions William Blake et de Bête verte aux éditions du Dernier Cri en 1993. De retour en France, Caroline Sury devient co-animatrice avec Pakito Bolino des éditions marseillaises Le Dernier Cri. Elle devient ainsi l’un des fers de lance de l’avant-garde éditoriale et graphique des années 90 en éditant et en imprimant à la main des livres sérigraphiés au tirage limité et à l’iconographie rock and roll se singularisant ainsi par cette approche artisanale, ouvertement underground. A cette occasion elle publie ses carnets rapportés du Mexique Le stylo à strip-tease en 1994, Holidays in bloody land en 1996 sur Londres et Glasgow et Frida Gastro en 1997, suite à un séjour... à l’hôpital. Caroline Sury publie également ses planches de bandes dessinées dans le magazine suisse Strapazin et dans la revue Ferraille, éditée par les Requins Marteaux. Ses illustrations paraissent régulièrement dans le supplément week-end de la Provence jusqu’en 2006 et dans de nombreux titres de presse : Libération, Le Monde, Marseille l’hebdo. Elle participe également à de nombreuses expositions collectives.
On reconnaît tout de suite les dessins de Caroline Sury, elle utilise des éléments du quotidien papiers découpés, stylos bic, encres de chine, pour construire un univers graphique autobiographique à l’aspect faussement enfantin ou art brut, nous entraînant sur les chemins mal entretenus et chaotique du souvenir tout à la fois amusant, ironique, naïf, érotique et trash, des trucs déglingués... des dessins au côté ratés, mal dessinés mais parfaitement vivants et plein de sentiments.
Dans ses derniers travaux, une série de personnages découpés dans du papier, la technique du découpage lui permet de concentrer, d’épurer la forme et la couleur dont elle ne conserve que l’absence, le noir, pour faire passer la figure humaine de ses personnages à son aspect graphique le plus immédiat et essentiel celui du pur motif, de l’ornement, de la nature morte et donc en quelque sorte de la vanité.
Pour son exposition à la Mauvaise Réputation Caroline Sury présentera une sélection de travaux représentatifs de l’ensemble de sa pratique personnelle avec des découpages, des gravures, des sérigraphies, des tampons et des éditions.
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