Escale du livre 2010
BRUCE BEGOUT
Le ParK
(nouveauté aux éditions ALLIA)

rencontre & dédicace dimanche 11 avril


   

 

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Rencontre et dédicace avec BRUCE BEGOUT
Dimanche 11 avril - après-midi
Escale du livre / quartier Ste Croix, TnBA, conservatoire




Bruce Bégout, né le 21 mai 1967 à Talence, est un philosophe et écrivain français. Il est maître de conférences à l’université de Bordeaux. Ses travaux s’inscrivent dans la tradition de la phénoménologie. Spécialiste de Edmund Husserl, il se consacre à l’exploration du monde urbain, des lieux communs, mais aussi au quotidien.





>>> SON DERNIER OUVRAGE :



Auteur : Bruce Bégout
Titre : Le ParK
Editions Allia
En librairie le 8 avril 2010
Prix : 6.10 euros




Un monde de divertissement poussé à son extrême, revers cynique des industries du spectacle actuelles. Une visite guidée effroyable qui renouvelle le roman d’anticipation et tient en haleine son impétrant.


Lîle éveille d’ordinaire tout l’imaginaire des fictions utopiques. Or, ici, elle devient le lieu idéal du ParK, condensé insolite de toutes les formes de parcs imaginés par les hommes. Le cerveau du projet, Litch, y vit dans une tour d’ivoire. Il est le théoricien de ce qu’il nomme la neuro-architecture, fondée sur les ressorts les plus subtils de la psychologie humaine. Le ParK est un laboratoire à ciel ouvert où s’expérimente, à la vue de tous, les pratiques futures et coercitives du contrôle social. A la manière des hommes qui y vivent, prisonniers de leur cadre de vie, le lecteur explore à son corps défendant ce lieu étrange, se heurte à l’insolite et à l’effroyable. Il s’invite à l’une des tables de l’hôtel casino Todeskamp I, où le bruit des machines à sous se mêlant au couinement plaintif de sommiers. Il pénètre les Quartiers des solitaires ou se retrouve, dans le Conservatoire des Cris, à entendre les infinies nuances de la souffrance humaine... Bien qu’élue, l’âme de cet aventurier d’un genre nouveau est mise à mal malgré les plus beaux atours de l’enchantement. Une critique irrévocable des conditions de refoulement de l’angoisse.



>>> DU MÊME AUTEUR AUX EDITIONS ALLIA :



Auteur : Bruce Bégout
Titre : De la décence ordinaire
Editions Allia
Prix : 6.10 euros

George Orwell est connu pour avoir écrit 1984 ou La Ferme des animaux, satires du totalitarisme. Il l’est moins pour la réflexion qu’il a menée sur la condition des gens ordinaires.

Bruce Bégout rend ici hommage à l’humanisme d’Orwell. Il y a, dans sa pensée, la combinaison inédite d’une luci­dité pessimiste et d’une joie de vivre. En parcourant son œuvre, il cherche à définir la notion de “décence ordinaire”. La “common decency” serait ce “sens moral inné” qui incite les gens simples à bien agir. Orwell se demande quel rôle politique elle peut jouer.

Partisan de l’engagement, il déplore la résignation des gens ordinaires. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme à la Dickens, il défend l’idée d’un socialisme utilisant cette décence comme arme politique. Il dénonce, par con­traste, l’indécence extraordinaire des intellectuels qui s’affilient au pouvoir et les dérives d’un socialisme coupé du quotidien. S’ensuit une critique de l’évolution technique de la société occidentale et une analyse de la dérive du langage vers une novlangue.
Bégout dissèque ici un nouvel aspect du monde de la vie quotidienne qui nourrit toute sa réflexion. En mettant en évidence la place majeure de cette préoccupation chez Orwell, il nous offre une nouvelle lecture de son œuvre et met en valeur la finesse de son jugement politique.
C’est qu’il y a dans cette vie, si banale soit-elle, une certaine justesse, voire parfois de vrais moments de grâce.
Disons-le clairement : ce n’est pas par simple intérêt que l’homme ordinaire répugne à faire le mal (l’éthique ne relève pas d’un calcul), mais parce qu’il a en lui certaines dispositions morales qui l’incitent à prendre soin spontanément de ses semblables.
De plus en plus, les gouvernements dépêchent des psychologues sur tous les lieux du drame social afin de masquer ses origines non psychologiques.
Ce n’est pas Orwell qui est désespéré, c’est le monde qui est, de plus en plus, désespérant.





Auteur : Bruce Bégout
Titre : Zéropolis
Editions Allia
Prix : 6.10 euros

Cet essai atypique se présente sous la forme d’une suite de courts textes, comme autant de tableaux urbains arrachés de la fenêtre d’une voiture. Véritable non-ville, Zeropolis, Las Vegas annonce le futur de nos métropoles. Mais l’auteur sait également être sensible à la poésie des motels et la beauté des cimetières d’enseignes au néon ; sa “méthode”, toute de finesse, part d’observations de détails précis pour en extraire la dimension sociologique, politique et philosophique.

Las Vegas n’est rien d’autre que notre horizon urbain. Ce qui s’est mis en place au cœur du désert de Mojave, la surpuissance de l’entertainment qui dicte le cours de la vie, l’organisation de la ville en fonction des galeries marchandes et des parcs d’attractions, l’animation permanente qui règne jour et nuit dans les rues et les allées couvertes, l’architecture thématique qui mélange séduction commerciale et imaginaire enfantin, la soumission suave des citadins par un opium spectaculaire et télévisuel, nous connaissons déjà tout cela et allons être amenés à le vivre de manière plus habituelle encore. Nous sommes tous des habitants de Las Vegas, à quelque distance que nous nous trouvions du sud du Nevada.





Auteur : Bruce Bégout
Titre : Lieu commun
Editions Allia
Prix : 6.10 euros

Lieu Commun constitue le deuxième volet d’une trilogie entamée avec Zéropolis, vaste entreprise d’archéologie des significations du monde quotidien et urbain. L’essai de Bruce Bégout parvient à restituer la poésie de cet élément essentiel de l’imaginaire contemporain qu’est le motel, tout en en décortiquant le mythe. Loin de n’être qu’un échantillon de l’american way of life, le motel concrétise en effet de nouvelles formes de vie urbaine où la mobilité, l’errance et la pauvreté prennent une place prépondérante. A la croisée de l’économie, de l’architecture et de la fiction, Bruce Bégout met au jour le caractère problématique des choses ordinaires, révélant les structures générales cachées sous le chaos de la surface des choses. Surtout, ce qui se dévoile ici, c’est que cette forme particulière d’architecture a donné naissance à un homme du motel, dont les comportements annoncent de nouvelles formes de vie.

Quelle qu’elle soit, l’expérience d’une nuit passée dans un motel oscille sans cesse entre la sécurité et l’insécurité, entre la volonté de se recroqueviller et celle de s’exposer, de rester dans son lit et d’écouter aux portes, voire de les ouvrir pour faire l’expérience de l’intimité interdite. On s’y sent à la fois protégé par les cloisons blanches qui nous entourent et vaguement inquiété par l’environnement souvent désolé que l’on devine au-delà. On voudrait se soustraire au monde et l’on sent pourtant qu’il pourrait, à un moment ou à un autre, frapper à la porte.

 

 




 

 

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