Une exposition de Alexandre Yterce
Du 18 Mai au 10 juillet 2004

Alexandre Yterce est un artiste pluridisciplinaire. Il est la fois peintre, photographe, écrivain mais aussi compositeur. Né en France, il vit à Paris.

A partir de 1985, il participe à de nombreuses expositions et publications.
En 1999, il expose son travail personnel, « Peintures et Musique Concrète/ Acousmatique » à la galerie parisienne NESLE. Cette exposition donne lieu pour la première fois dans l’oeuvre d’Alexandre Yterce à un croisement entre son travail sonore et plastique à travers la publication du catalogue disque « Commencements ». En 2000 il participe, par l’intermédiaire de la galerie FLEISS 1900-2000, à l’exposition collective PARIS PHOTO qui eu lieu au Carrousel du Louvre.
En 2001, la ville de Bad Hombourg, en Allemagne, lui consacre une rétrospective qui donne lieu à la publication d’un catalogue.
En 1999 il fonde et anime la Revue-Disque Licences « Musiques, Arts, Littératures », et, en 2003, le Livre-Disque de création SONOPSYS « Cahiers Musique Concrète/Acousmatique ».

C’est en utilisant l’image peinte ou photographiée de corps érotisés et en jouant de leur esthétisme formel que Alexandre Yterce perce la surface et creuse la profondeur de l’impudeur, non pas celle du montrer, mais celle du voir.
Il offre au spectateur la mise en image de la beauté convulsive de la passion, l’entraînant ainsi au cœur de ses simulacres, ceux de la folie et de la mort dont l’image se reflétant dans le regard de l’artiste crie sa vérité. Alexandre Yterce pousse le regardeur au cœur d’une expérience de l’intime.

Pour la Mauvaise Réputation, Alexandre Yterce aborde le thème de la Gorgone.
« Dans la mythologie, Méduse est cette créature à la chevelure de serpent qui a le pouvoir de pétrifier quiconque la regarde. Si la beauté fut ce que l’homme imagina pour contenir l’horreur, que signifie alors de figurer cette gorgone ? Méduse est en fait la gardienne entre les deux mondes, celui des vivants et celui des morts, entre celui de l’ordre et de la raison, et celui du désordre et du chaos. Elle est un signal d’épouvante, mais aussi une arme défensive contre les pouvoirs du mal. Tout au long de la tradition picturale, elle apparaît dans les moments où s’éprouve un désarroi, une incertitude face aux connaissances acquises. Méduse renvoie à ces périodes de flottement entre culture et sauvagerie, entre vie et mort. Elle est un rite de passage. » Alexandre Yterce avril 2004.
Photographies, photocollages, peintures, dessins, sculptures, sons, carnets et poèmes, autant d’éléments mis en place par l’artiste pour un face à face horrifiant, terrifiant, tragique et fascinant avec l’horreur, la beauté de Méduse, une intrusion dans l’intimité de sa chair.

Vernissage le mardi 18 mai à partir de 18h en présence de l’artiste.

Présentation du numéro 2 de la revue Licences « l’horreur, la terreur, la tragédie ». Ce numéro 2 contient le fac-similé exceptionnel du cahier écrit par Antonin Artaud du 2 février au 6 février 1948.
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