Composé de nouvelles et de contes, l’ouvrage offre au lecteur, sur une tonalité résolument drôle et parfois outrancière, une approche merveilleuse de la réalité d’aujourd’hui. Vous retrouverez un orateur capable de tuer d’ennui un mauvais auditoire ; un musée sous alarme assailli par des hordes de punks et défendu à la mitraillette ; la romance d’un chasseur de plume de paon et d’une énigmatique étrangère triste, et des vendanges décadentes sur fond de The Clash. Vous verrez comment la réalité peut glisser vers le conte et le merveilleux, mais attention, pas question de gentilles fées ou d’elfes souriants. Les sirènes sont séduisantes parce qu’en fin de compte elles sont demi-nues, les vieux saules à la Tolkien n’aiment pas du tout qu’on leur pisse dessus, et s’il est question de divination, ce n’est pas les boules de cristal ou le marc de café mais bien dans les lignes moites des culottes des filles.
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En douze fables violemment tirées par la tignasse, on se dit que son imagination ébouriffante ferait s’arracher les cheveux de Borges. »
Technikart
Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes est un livre étonnant parce que Julien Campredon est un auteur insupportable. (Du genre à vous proposer sans sourciller : un orateur capable de tuer d’ennui un mauvais auditoire ; un musée sous alarme assailli par des hordes de punks et défendu à la mitraillette ; la romance intime et violente d’un chasseur de plume de paon et d’une énigmatique étrangère triste, et des vendanges décadentes sur fond de the Clash.)
Pourtant, ne vous y trompez pas, Julien Campredon est aussi, à sa manière bien particulière, un excellent fabuliste. La réalité entre ses doigts glisse régulièrement vers le conte et le merveilleux. Mais attention, pas de gentilles fées ou d’elfes souriants chez lui. Les sirènes sont séduisantes parce qu’en fin de compte elles sont à demi-nues, les vieux saules à la Tolkien n’aiment pas du tout qu’on leur pisse dessus, et s’il est question de divination, ce n’est pas dans les boules de cristal ou les marcs de café, mais bien dans les lignes moites des culottes des filles.