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Rencontre & dédicaces les 6 & 7 avril 2013 L’ABANDON DU MALE EN MILIEU HOSTILE LARHER ERWAN Escale du livre 2013 / stand La Mauvaise Réputation
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LARHER ERWAN L’ABANDON DU MALE EN MILIEU HOSTILE Editions PLON Impression en deux couleurs Nombre de pages : 240 Dimension : 132 x 201 mm Prix : 19€ Lorsqu’une jeune punk solitaire débarque en cours d’année dans sa classe de terminale, le narrateur, fils d’une famille bourgeoise dijonnaise, est loin de s’imaginer que 3 ans plus tard, elle deviendra sa colocataire, puis sa femme. Peu à peu, dans une France du début des années 1980 en pleine mutation sociale et politique, cette relation va remettre en question ses repères, ses certitudes, son monde. Il va alors découvrir une félicité amoureuse qu’il n’avait jamais osé envisager. Pourtant, un évènement va bouleverser cet idyllique tableau. Avec en arrière-plan la naissance de la société post-moderne, fondée sur la réussite individuelle, le spectaculaire et le consumérisme, L’abandon du mâle en milieu hostile questionne le sentiment amoureux à travers le parcours initiatique du narrateur, qui lui-même dessine en creux le portrait de la femme aimée, insaisissable, mystérieuse, complexe. Connaissons-nous vraiment ceux que nous aimons ? Jusqu’à quel point peut-on s’aveugler sur ceux qui nous sont les plus proches ? Nos idéaux sont-ils des leurres, ou au contraire d’indispensables marchepieds vers le bonheur ? Autant de questions qui veinent ce roman prenant et surprenant autant par sa forme narrative, légère et joueuse en apparence, que par son histoire et sa thématique. Né à Clermont-Ferrand, Erwan Larher, après avoir travaillé dans l’industrie musicale, a tout quitté pour se consacrer à une vocation d’écrivain avec deux premiers romans, Autogenèse et Qu’avez-vous fait de moi ? (éditions Michalon), très remarqués par la critique. « Je te haïssais. Avec tes cheveux verts, sales, tu représentais tout ce que j’exécrais alors : le désordre, le mauvais goût, l’improductive et vaine révolte juvénile. Tu malmenais ta féminité dans des hardes trouées, des guenilles comme jetées au hasard sur ton corps. Si tu avais été ma sœur, papa t’aurait reniée. J’aurais voulu te voir traînée par les cheveux hors des salles, sous les injures, et rejetée au loin, loin de mon monde ; j’aurais souhaité te voir lavée à grande eau dans la cour et tes nippes brûlées dans un grand autodafé ; j’aurais aimé... Mais rien. Rien que tolérance démocratique et muette réprobation. J’enrageais. » Erwan Larher
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