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EXPOSITION DU 21 AVRIL AU 17 JUIN

EMILE PARCHEMIN

VERNISSAGE JEUDI 20 AVRIL

Le mercredi 5 avril 2006





Emile Parchemin est né à Bordeaux le 6 juillet 1968. Il fait ses études à l’école des Beaux Arts de Bourges où il décroche son diplôme en 1993. Aujourd’hui, il vit et travaille à Villeneuve-sur-Lot.

L’œuvre d’Emile Parchemin est complexe car régie par un concept pluriel, polymorphe et participatif, celui de l’ARTCONvialSOciety. Ici, l’artiste s’interroge et imagine : comment créer une société artistique et conviviale ? Emile Parchemin n’exerce pas seul, il invite à participer, à se rencontrer, à côtoyer ceux qui le veulent bien. En effet, chacun, selon ses envies, peut prendre part aux différentes actions qu’il propose. C’est de cette rencontre émulée par l’artiste aux multiples costumes que naît la convivialité de cette micro société donc la langue officielle est celle de l’art.
Pensé et conçu à l’image de tout groupe sociétal, l’ARTCONvivialSOciety est un système complexe formé de plusieurs courants que l’artiste appelle sections. Ainsi, on compte la section Syndicale, la section Rencontres, la section Intime, la section Loisirs, la section Mémoire...


Pour la Mauvaise Réputation, Emile Parchemin présente la section Intime à travers une série de dessins intitulée Recherche Mots d’elles .


Il nous dévoile un moment d’intimité bien connu des artistes de tout temps, celui qui se joue en duo, celui de l’espace épais et ambiguë qui se crée entre l’artiste et son modèle. A l’origine, il réalise une série de photographies. Le modèle est invité dans un espace qui se veut propice à l’intimité, confiné et simple, un canapé et l’objectif. Le modèle pose, en déshabillé, l’artiste photographie le cœur, l’intime. Des mots sont échangés, le temps d’une prise de vue. L’artiste capture ses mots, ils participeront à l’oeuvre. Puis, dans son atelier il travaille l’image. Il recadre, il change de médium. Il dessine au rotring, noir sur papier blanc, l’instant tendue, tendre, complice, coquin... Son trait joue de la transparence, de l’ambiguité, franchissant délicatement les frontières qui existent entre abstraction et figuration, entre fantasme et réalité. Doucement mais sûrement, on franchit la porte de la pornographie. Emile Parchemin joue de l’ironie, celle des mots et du trait, celle d’un moment à part où l’artiste plus intensément que le pornographe s’approprie et dévoile les génitales beautés féminines de ce monde.






























































Florence BEAUGIER