GALERIE LA MAUVAISE RÉPUTATION - Une exposition de<br>TAROOP & GLABEL

Taroop & Glabel est un collectif artistique né en 1993. Sa vocation est de mener une critique politique et sociale des grands dogmes contemporains, qu’ils soient religieux, économiques ou politiques, de Disney au pape en passant par le Vatican et le dollar. Ainsi, l’engagement social de Taroop & Glabel prend les formes de l’appropriation et du détournement des codes admis et utilisés par « La Communication ». Taroop & Glabel est dans l’action, celle qui consiste à revendiquer une incivilité salutaire. C’est d’ailleurs ce que nous indiquent le titre des pièces : In Dog We Trust, logo pour la Désobéissance civile.

Ernest T. est un des membres du collectif Taroop & Glabel. Ses interventions dans le monde de l’art n’ont jamais manqué de mettre en défaut la notion de valeur artistique, au sens moral et marchand du terme. Car, c’est en puisant dans l’imagerie populaire, dans ses détournements et autres manipulations qu’il met en évidence, qu’il donne à voir, les clichés passés et actuels de la réception, de la perception du sacro-saint univers de l’art.

Le collectif Taroop & Glabel a ainsi courageusement entrepris une guerre totale contre la bêtise et pour cela il se bat sur tous les fronts. Il dénonce tout ce en quoi, par quoi et pourquoi les hommes renoncent à être des esprits libres, réfléchissants et vivants, tout ce qui les attroupent, les ameutent, bref tout ce qui en fait la masse.
Le travail de Taroop & Glabel dissèque les vices de notre époque et les exhibe, cyniques dessins sur fond de papier ou de vénalynes découpées et collées. Il parle du monde d’une parole tranchante, parfois violente. Il est la critique de tous ses matériaux fondateurs et mondains.

Pour La Mauvaise Réputation, Taroop & Glabel présente une trentaine de dessins et deux grandes vénalynes dont l’objective et cruelle drôlerie entraîneront le spectateur dans la devenue trop visible nullité de l’espèce humaine, lui apportant le désordre à la place de l’ordre et touchant ainsi du doigt la dernière grande vanité que conserve l’Art : l’incivilité.

>>> Communiqué de presse