In God We Trust Winshluss Les Requins Marteaux 104 pages
Couleur. Broché. Format 29 x 21 cm
Prix public : 25 €
Disponible en librairie le 21/11/2013
Après s’être attaché à déconstruire
Pinocchio,
Winshluss s’attaque au livre de contes et de légendes le plus lu au monde :
la Bible. Un narrateur extérieur, Saint Franky, guide le lecteur, en portant une vision particulièrement acerbe, à travers les différents épisodes marquants de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Tout comme
Pinocchio investissait les multiples parties de l’âme humaine,
In God We Trust s’attelle à envelopper
la Bible de plusieurs auras. Allant de la parodie du comic book (
God vs Superman) à la tragédie adultérine, en passant par une étude sur la disparition des dinosaures, la densité du livre ne laissera au lecteur aucun répit. Ponctuées d’anecdotes inédites, les fabuleuses aventures de Dieu narrées par Winshluss nous en apprendront plus sur ce mystérieux personnage.
Véritable voyage spirituel,
In God We Trust, apparaît comme une grande épopée où le dessin, majestueux, oscille entre planches de bandes dessinées, gravures, fausses publicités et aquarelles. À la fois didactique et moqueur, Winshluss s’amuse beaucoup et retrouve l’humour dont il avait su doter
Pat Boon, Happy end ou
Monsieur Ferraille.
L’auteur :
Winshluss commence en 95 dans le fanzine
Les aventures de Miguel. Après une apparition dans
Upsa Comix, il figure au générique de
Jade,
Ferraille et
Hôpital Brut. En 97,
Les Requins Marteaux publient
Super Negra n°1 dans lequel il pose déjà les jalons d’un style graphique très personnel. On le retrouve dans le collectif
Comix 2000, à
Lapin avec Cizo et signe
Pat Boon dans la collection « Mimolette »,le tout à L’Association puis dans
Welcome to the death club chez Six-Pieds-Sous-Terre. Les Requins Marteaux proposent, en 2001,
Monsieur Ferraille, toujours avec Cizo, parodie de l’univers des cartoons américains des fifties. Ils apporteront cet humour décalé au
Supermarché et au
Musée Ferraille, deux expositions produites par les Requins Marteaux, présentées au festival d’Angoulême. Les Éditions Cornélius publient
Smart Monkey en 2004 (un court-métrage est prévu pour sept. 2013). En parallèle, il s’attaque à l’animation et au cinéma, et, après plusieurs courts métrages, il signe de son vrai nom, Vincent Parronaud,
Persepolis, co-réalisé avec Marjane Satrapi. Ils remportent le prix spécial du jury au Festival de Cannes en 2007. Sa bande dessinée
Pinocchio, publiée en 2008 aux Requins Marteaux a remporté en 2009 le prix du meilleur album au Festival d’Angoulême.
Une exposition,
Winshluss, un monde merveilleux, lui est consacrée au Musée des Arts Décoratifs de Paris, à la Galerie des Jouets où se mellent rétrospective et pièces inédites. Jusqu’au 10 novembre 2013.