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GALERIE LA MAUVAISE RÉPUTATION
NOUVEL ESPACE AU 10 RUE DES ARGENTIERS


INTROÏT
Exposition collective
du 13.02 au 26.03.2016


INAUGURATION ET VERNISSAGE LE 12 FÉVRIER

Le dimanche 7 février 2016



La Mauvaise Réputation voit double.

La Mauvaise Réputation est une librairie-galerie indépendante qui depuis 2002 occupe le 19 rue des Argentiers dans le vieux Bordeaux, au cœur du quartier Saint Pierre. Elle explore et propose un univers rare, décalé, étrange, proposant des genres littéraires peu représentés chez ses confrères. Elle emprunte les petits chemins situés aux lisières de l’art et du livre.

La Mauvaise Réputation présente également depuis 13 ans les productions d’artistes et de groupes divers et singuliers, les expositions s’y s’enchaînent plus par choix qualitatif que par souci de combler un calendrier. Les artistes mis en avant, graphistes, peintres, sculpteurs, illustrateurs ou encore photographes sont décalés, avant-gardistes ou contestataires mais s’inscrivent toujours dans cet esprit si particulier qui fait de La Mauvaise Réputation un lieu unique qui aujourd’hui s’agrandit pour devenir deux lieux uniques !

En effet, son espace d’exposition qui était jusqu’à présent situé au fond de la librairie prend son autonomie et s’installe au n°10 rue des Argentiers (juste en face) dans un beau local de 75 m2 et devient La Mauvaise Réputation Galerie.

Quant à La Mauvaise Réputation Librairie, libérée de son espace galerie, elle va compter encore plus de nouveaux rayonnages, encore plus de beaux livres curieux, drôles, étranges, surprenants, irrévérencieux...

En résumé, au 19 rue des Argentiers, vous trouverez La Mauvaise Réputation Librairie et au 10 de la même rue, la Galerie.

Pour sa première exposition La Mauvaise Réputation Galerie vous propose Introït , un accrochage d’œuvres de plusieurs artistes, pour une exposition collective qui veut démontrer l’indispensable vitalité de l’art vivant et bon vivant.

Nous avons demandé une ou plusieurs œuvres à chacun des artistes qui nous accompagnent depuis nos débuts, ceux avec qui nous avons fêté nos 5 ans lors d’une soirée performative au CAPC ainsi que nos 10 ans lors d’une double exposition à Bordeaux et à Nice (galerie Espace A Vendre). Nous avons donc sollicité : Thierry Lagalla, Frédéric Clavère, Taroop et Glabel, Arnaud Labelle-Rojoux, Joël Hubaut, Moolinex, Winshluss, Aurélie William Levaux, mais aussi certains artistes avec lesquels nous allons travailler comme Philippe Mayaux.

Introït une exposition de dessins, peintures, sculptures, installations qui propose à travers le regard amusé, critique, acéré mais toujours libre des artistes une vue sur l’art et ses limites. Une exposition absurde et poétique à l’image du monde qui nous entoure.

Vernissage le vendredi 12 février 2016 à partir de 19h au 10 rue des Argentiers.




Qui sont les artistes ?


Thierry Lagalla est né le 23 janvier 1966 à Cannes. Diplômé de l’école de la Brossalhas en 1983, il est transféré d’urgence à Nice où il obtient brillamment, en 1991, son diplôme d’artiste néo folklorique préparé à l’ESRP. Aujourd’hui, il vit et travaille dur à Nice, il est un artiste peintre, dessinateur, sculpteur mais aussi un vidéaste folklorique.

Qui à dit que l’art n’avait plus rien à dire ? Parce que, celui de Thierry Lagalla tchatche. Qu’est-ce que la peinture ? Qu’est ce que le réel ? Qu’est ce que le vivant ? Il questionne, il aime passionnément se confronter à l’histoire des formes et des idées que ce soit à travers la nature morte, la citation, l’autoportrait, on trouve toujours chez lui l’idée que l’artiste peut représenter quelque chose qui apparaît et qui, en même temps, est aussi la négation de la chose dont il est issu. Nous avons ici une profonde affirmation de la puissance de la représentation, par la transformation de l’image qui s’opère à travers le geste pictural burlesque Lagallien, recouvrement de matière et de sens, on ne peut échapper à l’absurde abscons du spectaculaire qui devant nos yeux ébahis bascule des bras de Thanatos à ceux d’Éros.

Thierry Lagalla est représenté par la Galerie Espace A VENDRE Nice.


Lagalla
La servitude volontaire ill. 1 le sous-bois
29,7 x 21 cm, technique mixte sur papier, 2014




Taroop & Glabel est un collectif artistique né en 1993. Sa vocation est de mener une critique politique et sociale des grands dogmes contemporains, qu’ils soient religieux, économiques ou politiques, de Disney au pape en passant par Le Vatican et le dollar. Ainsi, l’engagement social de Taroop & Glabel prend les formes de l’appropriation et du détournement des codes admis et utilisés par « La Communication ». Taroop & Glabel est dans l’action, celle qui consiste à revendiquer une incivilité salutaire.

Taroop & Glabel est représenté par la galerie Sémiose Paris.



Arnaud Labelle-Rojoux est né en 1950 il vit et travaille à Paris. Artiste polymorphe, il est à la fois plasticien, essayiste, performeur. Après avoir publié dans les années 90 : L’art parodic, Junot B.Goode, Twist dans le studio de Vélasquez, Leçons de scandale, Récits de la vie de Michel Angelo Merisi dit le Caravage, Twist Tropiques ainsi qu’une version agrémentée et réactualisée de L’Acte pour l’art aux éditions Al Dante. Ce dernier, publié pour la première fois en 1988, est un essai précis, brillant et drôle sur l’histoire et l’évolution de la performance.

D’une nature composite, souvent piégée, le travail plastique d’Arnaud Labelle-Rojoux est fondamentalement tourné vers le mot et ses jeux. Plaisir de la couleur, plaisir du bricolage approximatif et des agencements proliférants, plaisir de manipuler les représentations et les signes, comme il le fait avec les mots, définissent cependant tout aussi bien le style de ce travail dont on pourrait dire qu’il joue à mettre en scène l’art dans le champ culturel le plus large. Ainsi, c’est avec une évidente jubilation qu’il puise ses références dans l’anecdote, l’imagerie convenue, les mythologies communes, le contenu de la mémoire collective. Mais il ne cherche pas à sublimer le réel et ses images, il les décale, les détourne, les place en porte-à-faux, les déstabilise jusqu’à l’inquiétude, cela toujours avec humour.

Arnaud Labelle-Rojoux est représenté par la galerie Loevenbruck Paris.



Joël Hubaut est né en 1947 à Amiens. Il vit et travaille à Paris. Il est un précurseur du mixage, une figure inclassable et une force excentrique incontournable dans le paysage de l’art contemporain. Depuis plus de 30 ans il développe une œuvre hybride, fictionnelle et transversale que l’on peut qualifier de trans-médias. Hubaut est un artiste « actant » : multiplicité des supports, variété des actions, il est épidémique en tout et partout et se livre à d’incessantes et intempestives relectures de l’histoire de l’art. Il réalise surtout des sculptures de détournement et des dessins autour des architectures utopiques et du corps mutant, mais, il est paradoxalement d’abord connu pour ses performances-installations plutôt rock’n’roll ainsi que pour ses textes poétiques et ses autoportraits. Joël Hubaut entend critiquer un ordre moral fondé sur le nivellement, la manipulation des comportements et le contrôle des individus. Dés lors, il place la contamination et l’épidémie au centre de sa réflexion sur l’art et la société. Avec une grande liberté, un grand sens tragique et beaucoup de dérision, il établit d’improbables liens entre les images, les objets, les mots, les corps...

Il joue des tensions entre les correspondances contextuelles et les non-coïncidences pour engendrer des mutations saisissantes à la fois sensibles et provocantes. Il actionne et pulvérise les concepts et les idéologies dans un va-et-vient absurde, rhyzomique et orgiastique. Qu’il s’attaque à la figure du lapin, des drapeaux, des saucisses ou bien encore des couleurs, le travail de Joël Hubaut est placé sous le signe de la dérive « épidémik ».

Il faut voir les expositions de Joël Hubaut : c’est en situation que sa générosité et son humour ravageur rayonnent le mieux. Fondateur de l’espace alternatif Nouveau Mixage, (1978/1985), créateur des éditions de la CREM en 1987 (Conceptuelle rapide et maximale) et de la revue sonore Fractal Musik sur cd audio, il a crée et animé durant plusieurs années les rencontres Hiatus au Frac Basse-Normandie, (cabaret-café littéraire), il est créateur de nombreuses actions expérimentales et organisateur d’évènements multi-média, show, concerts, « banquets gastrosophiques », workshops, etc. Il participe toujours à de nombreux festivals de poésie-action, de musique expérimentale, de vidéo et de performance dans le monde entier.



Moolinex est un artiste pluriel. Il est illustrateur, et travaille avec les éditions Les Requins Marteaux, Le Dernier Cri, Cornelius ou encore le collectif Ferraille dont il est un membre fondateur. Il est à la fois peintre, dessinateur, sculpteur, tapissier, brodeur, designer... Cela donne un détonnant et questionnant mélange d’arts plastiques, d’arts appliqués, d’arts contemporains, de bandes dessinées, de cultures populaires, bref, quelque chose de vivant... mais c’est peut être cela que l’on appelle « de l’art » ?

Si Moolinex expose à ses débuts au Regard Moderne à Paris, on a pu le voir au festival d’Angoulême, à la galerie parisienne Art factory, au Confort Moderne - musée de la ville de Poitiers, à La Mauvaise Réputation pour une première exposition en 2004, au Musée International des Arts Modestes de la ville de Sète, à la librairie parisienne le Monte En L’air, à la galerie Arsenic, à La Maison Rouge...

Moolinex cherche et expérimente, un cheminement qui le conduit à une perpétuelle remise en question. La prise de risque est son credo, elle est la clef qu’il utilise pour déverrouiller les portes qui cloisonnent les univers de la bande dessinée, de la peinture, de la mode et de l’art contemporain. Il ébauche puis rectifie successivement les contours d’un monde singulier qui appartient à tout un chacun, c’est là l’excellence Moolinex, une œuvre toute à la fois individuelle, collective, naïve, simple, complexe, cruelle, drôle, triste... dans laquelle les degrés de lecture se multiplient, chacun en prend pour son grade. Moolinex en créant Art pute est en lutte contre les dogmes, le fatalisme et surtout contre l’intellectualisme forcené de la plasticité et de l’esthétisme d’aujourd’hui.



Aurélie William Levaux est née en 1981. Elle fait sa formation à l’école des Beaux Arts de Liège, où elle vit et travaille encore aujourd’hui. Membre du collectif liégeois Mycose ainsi que du duo Johnny Christ (elle y était associée à l’artiste français Moolinex), l’œuvre de cette jeune artiste est aux croisements de l’illustration, de l’imagerie populaire, de la bande dessinée, du journal intime et de l’art contemporain.
Alliant papiers et tissus, dessins et broderies, ses ouvrages se lisent et se regardent attentivement, l’artiste y partage colères, angoisses, pulsions, envies et doutes. Aurélie investit et détourne à la fois le sens, le vocabulaire et les formes de toutes les iconographies qui l’intéressent. Pour cela elle ne cesse d’explorer de nouveaux supports. Comme lorsqu’elle détourne des vêtements féminins ou des décors de chambres pour enfants en y cousant ou y peignant les restes diurnes de rêves. Ses œuvres furent entre autres montrées au Musée International des Arts Modestes de Sète et à la Biennale d’Art contemporain du Havre, à la galerie Arts Factory ainsi que dans de nombreux lieux à l’étranger. L’univers d’Aurélie William Levaux est tout à la fois lyrique et violent, doux et amère, naïf et ironique.



Frédéric Clavère est né en 1962 à Toulouse, il vit à Marseille et enseigne à la Villa Arson à Nice. Il collectionne les images, celles des livres, des magazines, les photos de presse, des publicités, des bandes dessinées... Il les sélectionne minutieusement pour leur valeur picturale et iconique, puis les classe dans des dossiers selon des thématiques précises : corps, membres de corps, organes, scarifications ou tatouages, animaux, photographies d’histoire ou de guerre, personnages historiques, clichés de cinéma, violences politiques et manifestations diverses, objets insignifiants et paysages urbains sont archivés aux côtés des dessins qu’il produit lui-même. Puis vient le temps de l’acte pictural. Pour cela, aux outils classiques du peintre : pinceaux, brosses couteaux, aérographe, pastels, White Spirit... il ajoute les diapositives, l’appareil photo, les projecteurs, les rétroprojecteurs et l’ordinateur. Ainsi l’action picturale se joue dans l’obscurité de l’atelier, car, c’est à la lumière du rétroprojecteur qu’il débute ses toiles associant images collectionnées et fabriquées selon les principes du photomontage et du collage.

Une fois assemblées, ces images présentent d’étranges scènes, rêves et cauchemars où se mêlent désirs, fantasmes, sexes, violences, monstruosités, tortures, animaux, images d’histoire... Ainsi on rencontre dans sa peinture des corps fragmentés, des jambes, des corps sans tête, des têtes posées au sol, des visages masqués par des loups mais aussi des objets tels que des cordes, des scies, des chapeaux, des masques, des voitures. Quelles sont les couleurs de ce traitement brut de la représentation ? Clavère peut peindre avec tous les tons de gris, en grisaille, mais aussi en utilisant un orange fluorescent, « Une couleur signalétique », dit-il, « qui permet de renvoyer plus de lumière qu’on lui en donne, à la manière d’une persistance rétinienne ».

Réjouissant et truculent !



Winshluss, de son vrai nom Vincent Paronnaud, est un auteur de bandes dessinées et un cinéaste français né à La Rochelle en 1970. Il a coréalisé deux longs-métrages avec Marjane Satrapi. Grand maître de l’humour macabre, Winshluss aime placer l’apparente insouciance de la civilisation américaine des années 1930 et 1950 face à ses démons, c’est ainsi que le trait Disney-ien des Silly Symphonies rencontre le Ku Klux Klan ou que les obsessions hygiénistes d’une ménagère fifties cachent des meurtres abominables. Il publie ses premières pages dans le fanzine Les aventures de Miguel en 1995. Spécialiste des ouvrages collectifs, Winshluss a fait attendre très longtemps son premier véritable album. Avec son engagement dans la revue Ferraille dont il a pris les rênes avec son ami Cizo, il s’impose comme un des acteurs majeurs de la bande dessinée indépendante francophone.

En 2007, il reçoit avec Marjane Satrapi le Prix du Jury du Festival de Cannes pour Persépolis qui gagne également deux Césars l’année suivante : ceux du meilleur premier film et de la meilleure adaptation. Le film a également été nommé aux Oscars 2008 dans la catégorie Meilleur film d’animation. Son travail s’est décliné sous la forme d’expositions personnelles ou collectives : Amour (espace GHP, Toulouse, 2008), Supermarché Ferraille (Albi 2001, Angoulême 2002), Musée Ferraille (Angoulême 2003, Marseille 2006). Enfin, le festival d’Angoulême, sous la présidence de Philippe Dupuy et Charles Berbérian, a invité Winshluss à organiser une grande exposition rétrospective pour son édition 2009. Le 1er février 2009, il reçoit le Fauve d’or : prix du meilleur album au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême, pour sa version de Pinocchio.

Cinéma, bande dessinée, dessin animé, musique, art contemporain, spectacle vivant, presse... difficile de trouver un domaine dans lequel il ne se soit pas aventuré. Pourtant, si son œuvre est vaste et hétéroclite, elle n’est pas des plus visibles. En bon amoureux de la culture pop et de son détournement, il sévit souvent, à la manière des situationnistes, en meute ou masqué.

Winshluss est représenté par la galerie Georges-Phillipe & Nathalie Vallois Paris.


Winshluss
Amour
70 x 100 cm, Gouache, crayon et crayon de couleur sur papier, 2015
courtesy Galerie GP & N Vallois




Philippe Mayaux est un artiste plasticien français né en 1961 à Roubaix (Nord). Il vit et travaille à Montreuil en France. Ancien élève de la Villa Arson, il est actif depuis le début des années 1990, il se situe dans la double lignée de Marcel Duchamp et Francis Picabia en proposant des œuvres aux couleurs criardes aux réminiscences souvent érotiques ou sexuelles.

Il est lauréat du prix Marcel-Duchamp 2006, distingué « pour l’originalité de son travail, l’ambiguïté joyeuse et les sens multiples de son œuvre » (selon le communiqué officiel de l’Adiaf) et récompensé par un prix de 35 000 €. Dans le cadre de la remise de ce prix, il expose ses œuvres au Centre Pompidou via une exposition (du 10 mai au 13 août 2007 à l’Espace 315) intitulée À mort l’Infini. À la frontière du mauvais goût et pleinement dans le kitsch, il revendique l’aspect criard en refusant l’idée de virtuosité et de technicité, en s’engageant artistiquement dans le « sub-culture ». « Je fais, un art qui n’a pas pour vocation d’être didacticiel ou d’exprimer un quelconque point de vue doctrinaire sur le monde. Je suis très universel et sans concept, comme pourrait le dire Kant de la beauté. Je cherche la spécificité de la position de l’artiste. J’aime les actes gratuits et sans fondements, à la manière d’un criminel dont on ne comprend pas le mobile. »

Artiste « psycotropique », Mayaux jongle entre peinture, sculpture et installation en ne suivant qu’une règle, celle de ne pas en avoir. Ainsi il propose un univers psyché où se mêlent créatures hybrides et chimères cauchemardesques, il exprime une forme de beauté déviante, explicitement sexuelle et érotique. Il réagit à un questionnement de la position du réel et du fictif, en abordant un monde d’image, affirmant que « l’on peut aussi bien réfléchir avec l’œil qu’avec le cerveau. »

Philippe Mayaux est représenté par la galerie Loevenbruck Paris.



Éric Duyckaerts est né à Liège en 1953. Il vit actuellement à Bordeaux et enseigne à l’école des Beaux Arts de Biarritz. Son travail articule avec humour les arts plastiques et des savoirs exogènes tels que les sciences, le droit, la logique mathématique etc. La vidéo et la conférence lui ont très souvent servi de médium, mais il n’hésite pas à en utiliser de plus traditionnels, il s’est ainsi attaché à une exploration graphique des protéines et figures de l’analogie et des entrelacs.

Éric Duyckaerts est l’auteur d’un petit livre très singulier, Hegel ou la vie en rose, 1992, dont on ne sait trop s’il relève de l’essai, du roman, de la nouvelle ou de l’autobiographie (réédition augmentée, 2015). On lui doit aussi Théories tentatives en 2007. En 2007, il occupe le pavillon belge de la biennale de Venise.

Il inscrit sa pratique de la performance dans une tradition savante, appliquée à la transmission des savoirs : celle de la conférence, réalisée comme acte artistique. En jouant avec ce format, il interroge l’autorité et le pouvoir qui diffusent le savoir : les figures du professeur, du savant, du scientifique ou encore du lettré. Les outils de leur mise en question sont : le mélange des disciplines, la digression à outrance mais aussi le détournement et la déformation de la rhétorique admise.


Florence BEAUGIER